31 août 2003

Destins tragiques
On n'entendra sans doute plus parler de Macaulay Culkin, enfant prodige du cinéma, jusqu'à ce qu'il soit élu Président des États-Unis d'Amérique.
Impression du soir
J'aimerais pleurnicher en pensant que demain il faudra me remettre au travail. Mais je n'y parviens pas.
Pont Neuf
Je connais bien Paris - enfin, s'il faut être franc : je connais bien le Paris d'il y a douze ans, quand ma silhouette arrivait à faufiler son ombre le long des façades de chacun des quartiers ; quand des raisons obscures me poussaient place d'Alleray, place Jeaznne d'Arc, place Henri Queuille ou en d'autres endroits encore, qui ne s'accordent pas forcément des places mais parfois des ruelles étroites, courbes, mal éclairées la nuit.
Il n'est pas évident de dire pourquoi hier matin je remontai la rue de l'Arbre sec jusqu'à arriver au Pont Neuf. Le ciel en cette matinée naissant plutôt fraîche (il n'allait pas tarder à pleuvoir), les nuages étaient si nombreux qu'ils couvraient toute l'étendue visible du ciel, en couches inégales. La Tour Eiffel se dressait là-bas, de cette couleur d'ambre que je ne lui connaissais plus - j'avais pris habitude de la voir noire sur le bleu nuit du ciel. Elle portait cette couleur qui s'effaçait au gré de mes pas et d'un rayon de soleil imperceptible, comme si elle devait réveiller quelque chose. Peu après apparaissaient les colonnades du Louvre tandis que, mon regard se portant à gauche trop tard pour voir émerger les tours de Notre-Dame, les deux théâtres de la place du Châtelet se faisaient face, sous la masse bienveillante de l'hôtel de ville.
Je redécouvrais Paris, sans m'arrêter. Et j'y retrouvai peut-être autre chose que le Paris de ce seul matin-là.

29 août 2003

Posture
Sometimes I seat and wonder
Sometimes I just seat...

28 août 2003

Une amazone et des bananes

Mon amazone,
Elle m'a fait un cadeau.



Merci, mon amazone.

25 août 2003

Je passe...
J'ai peu le gôut d'écrire ce soir. Allez donc lire plutôt ceci qui est magnifique.

24 août 2003

Bercail
La tête dans mes souvenirs, le nez dans mes archives, je suis de retour.
Je me réhabitue au tout-électrique comme je m'étais habitué au bruit des sabots.
Je me demande un peu ce que je fais là. Et ce que je ferais ailleurs.
Ça doit être l'âge, ou le dépaysement.

01 août 2003

Longues distances
Je suis très fier. C'est mon premier passeport. Avec ça, j'ai vraiment l'air d'un voyageur. Tant pis si je n'éprouve pas le besoin de l'exotisme pour m'émerveiller. Cette fois, j'irai un peu plus loin, c'est tout. Pour moi, c'est un peu comme si j'allais faire une promenade, sauf qu'au lieu de discuter tiercé sur le zinc au coin de la rue, je m'entendrai parler en une langue un peu bizarre quoiqu'un peu familière. Et puis, c'est une drôle de promenade, un peu plus longue que les autres.
Je ne reviendrai pas au Bal avant le 21 août (et entre-temps j'aurai vieilli aux yeux de l'état-civil).
On pourra donc m'ignorer jusque là.
Sauf si le Comte Dracula a installé un modem dans sa crypte.
Mais j'en doute.
Bon mois d'août aux derniers fidèles de la blogosphère.