En marge
Je n'ai du temps que parce que je traîne.
J'en ai profité pour compléter la petite liste des films que j'ai vus au cinéma depuis 1991 jusqu'à aujourd'hui ; la liste est incomplète, bien sûr, sinon ce ne serait pas amusant. J'ai passé quelques heures à fouiller dans mes agendas, mémoire de mes temps heureux et moins heureux.
08 novembre 2004
23 octobre 2004
18 octobre 2004
29 mai 2004
Piotr & Pierre
Il y a bientôt un an, je me laissais aller ici même à des confidences sur mes rapports amoureux avec la musique, celle en particulier que l'on appelle "classique". Or, si je l'avais découverte, cette amie, dès l'enfance, je n'entretenais pas avec elle, jusqu'à l'âge de quinze ou seize ans au moins, des rapports très érudits. C'est incidemment que j'appris, au détour d'un couloir de lycée, de la bouche d'une fille de musiciens qui ne s'adressait pas à moi, qu'on ne devait pas, surtout pas, jamais applaudir entre les mouvements d'une symphonie (plus exactement, la jeune fille bien élevée en question se plaignait de ce que la populace qui fréquentait les lieux du bon goût fût si ignorante de règles de bienséance aussi fondamentales).
Donc je sais qu'on n'applaudit pas entre les mouvements d'une symphonie. Ni d'un concerto. A ce propos, dans la même période de découverte des joies de la musique symphonique, je me réjouis un jour que Keith Emerson eût composé un "concerto en trois mouvements" ; on me rétorqua alors qu'un concerto était toujours en trois mouvements. Je me suis aperçu, depuis, que c'est inexact. Bref.
La Symphonie pathétique de Tchaïkovski, comme beaucoup, est en quatre mouvements et il s'agit de ne pas applaudir n'importe quand. Seulement voilà : le troisième mouvement est joyeux (une joie quand même un peu trop appuyée pour être honnête) et s'achève comme on peut imaginer que s'achève une symphonie, crescendo, coups de grosse caisse et de cymbales etc. Forcément, beaucoup applaudissent. Et beaucoup aussi font "chut !" en se retournant, parce qu'ils savent, eux, que ce n'est pas terminé (et le finale, proprement pathétique, est de ceux qui vous foutent le cafard pour un bout de temps).
Où je veux en venir ? Simplement à dire que ce que dit Pierre Bourdieu à propos du "capital culturel" se trouve confirmé chaque fois qu'est jouée la Sixième Symphonie de Tchaïkovski.
Il y a bientôt un an, je me laissais aller ici même à des confidences sur mes rapports amoureux avec la musique, celle en particulier que l'on appelle "classique". Or, si je l'avais découverte, cette amie, dès l'enfance, je n'entretenais pas avec elle, jusqu'à l'âge de quinze ou seize ans au moins, des rapports très érudits. C'est incidemment que j'appris, au détour d'un couloir de lycée, de la bouche d'une fille de musiciens qui ne s'adressait pas à moi, qu'on ne devait pas, surtout pas, jamais applaudir entre les mouvements d'une symphonie (plus exactement, la jeune fille bien élevée en question se plaignait de ce que la populace qui fréquentait les lieux du bon goût fût si ignorante de règles de bienséance aussi fondamentales).
Donc je sais qu'on n'applaudit pas entre les mouvements d'une symphonie. Ni d'un concerto. A ce propos, dans la même période de découverte des joies de la musique symphonique, je me réjouis un jour que Keith Emerson eût composé un "concerto en trois mouvements" ; on me rétorqua alors qu'un concerto était toujours en trois mouvements. Je me suis aperçu, depuis, que c'est inexact. Bref.
La Symphonie pathétique de Tchaïkovski, comme beaucoup, est en quatre mouvements et il s'agit de ne pas applaudir n'importe quand. Seulement voilà : le troisième mouvement est joyeux (une joie quand même un peu trop appuyée pour être honnête) et s'achève comme on peut imaginer que s'achève une symphonie, crescendo, coups de grosse caisse et de cymbales etc. Forcément, beaucoup applaudissent. Et beaucoup aussi font "chut !" en se retournant, parce qu'ils savent, eux, que ce n'est pas terminé (et le finale, proprement pathétique, est de ceux qui vous foutent le cafard pour un bout de temps).
Où je veux en venir ? Simplement à dire que ce que dit Pierre Bourdieu à propos du "capital culturel" se trouve confirmé chaque fois qu'est jouée la Sixième Symphonie de Tchaïkovski.
10 mai 2004
I have a dream
Tragedys of Kennedys, refugees, AIDS disease
Photos of Hiroshima, the Holocaust and Kosovo
Tim McVeigh, Saddam Hussein, the bombing of the World Trade
Hostages in Bosnia, atrocities, South Africa
Abortion and Kevorkian, Vietnam, napalm
Lady Di, and Lennon died a violent crime, Columbine
"I have a dream that one day", Rodney King, OJ
Symbols of our life and times, "One giant leap for mankind"
Tragedys of Kennedys, refugees, AIDS disease
Photos of Hiroshima, the Holocaust and Kosovo
Tim McVeigh, Saddam Hussein, the bombing of the World Trade
Hostages in Bosnia, atrocities, South Africa
Abortion and Kevorkian, Vietnam, napalm
Lady Di, and Lennon died a violent crime, Columbine
"I have a dream that one day", Rodney King, OJ
Symbols of our life and times, "One giant leap for mankind"
22 avril 2004
La vingt-troisième page du gros bouquin bleu
1. J'ai pris le livre le plus proche de moi. Enfin, pas vraiment le plus proche : je me suis levé et j'ai avisé le livre, à portée de main, qui le premier m'a attiré l'œil.
2. Je l'ai ouvert à la page 23, comme font beaucoup de blogueurs ces derniers temps.
3. J'ai trouvé la cinquième phrase. Ce n'est pas dur, même si elles sont parfois longues (mais tantôt courtes cependant).
4. J'ai publié ladite phrase ci-dessous, en la faisant précéder des présentes instructions, un peu comme l'on ferait pour exposer une recette de cuisine que l'on tient de grand'mère.
Cela donne :
Mais il rend compte au lecteur du double golfe - galatique et ibérique (nous les confondons plus exactement en un seul) - qui échancre, à chacune des extrémités de la chaîne Pyrénè (faussement orientée par lui d'ailleurs du nord au sud), le littoral de l'Océan ainsi que celui de la mer Intérieure.
Il s'agit, on l'aura reconnu, de ce que dit de Strabon l'historien Louis Armand dans L'Occident romain, paru chez Payot en 1960, et qui est l'un des plus remarquables livres d'histoire que j'aie jamais lus - érudit et simple à la fois, même si la cinquième phrase de la page 23 peut éventuellement ne pas laisser cette seconde impression.
1. J'ai pris le livre le plus proche de moi. Enfin, pas vraiment le plus proche : je me suis levé et j'ai avisé le livre, à portée de main, qui le premier m'a attiré l'œil.
2. Je l'ai ouvert à la page 23, comme font beaucoup de blogueurs ces derniers temps.
3. J'ai trouvé la cinquième phrase. Ce n'est pas dur, même si elles sont parfois longues (mais tantôt courtes cependant).
4. J'ai publié ladite phrase ci-dessous, en la faisant précéder des présentes instructions, un peu comme l'on ferait pour exposer une recette de cuisine que l'on tient de grand'mère.
Cela donne :
Mais il rend compte au lecteur du double golfe - galatique et ibérique (nous les confondons plus exactement en un seul) - qui échancre, à chacune des extrémités de la chaîne Pyrénè (faussement orientée par lui d'ailleurs du nord au sud), le littoral de l'Océan ainsi que celui de la mer Intérieure.
Il s'agit, on l'aura reconnu, de ce que dit de Strabon l'historien Louis Armand dans L'Occident romain, paru chez Payot en 1960, et qui est l'un des plus remarquables livres d'histoire que j'aie jamais lus - érudit et simple à la fois, même si la cinquième phrase de la page 23 peut éventuellement ne pas laisser cette seconde impression.
12 avril 2004
30 mars 2004
Anniversaires
Le mois de mars est plein de célébrations potentielles. J'aurais dû fêter, le 8 mars, le souvenir, treize ans après, d'un événement important (pour moi). Les 5 et 16, j'aurais pu souhaiter un bon anniversaire à des personnes qui me sont ou m'ont été chères. Le 12 mars pourrait devenir, dès l'an prochain, une date que je regarderai avec sourire et peut-être nostalgie. Le 30, aujourd'hui, devait être à son tour un moment mémorable. Il est probable que dans vingt-quatre heures il n'en sera rien.
Le mois de mars est plein de célébrations potentielles. J'aurais dû fêter, le 8 mars, le souvenir, treize ans après, d'un événement important (pour moi). Les 5 et 16, j'aurais pu souhaiter un bon anniversaire à des personnes qui me sont ou m'ont été chères. Le 12 mars pourrait devenir, dès l'an prochain, une date que je regarderai avec sourire et peut-être nostalgie. Le 30, aujourd'hui, devait être à son tour un moment mémorable. Il est probable que dans vingt-quatre heures il n'en sera rien.
15 mars 2004
07 mars 2004
Sans mots de moi
S'il est vrai que j'ai laissé peu de textes sur ce blog au cours des dernières semaines, la colonne de gauche s'est, elle, trouvée régulièrement modifiée. Ce qui montre bien que je vis. Ou au moins que je lis (peu, certes, en ce moment), vois et écoute des choses. C'est une vie extérieure, comme je les aime, parce qu'elle laisse quelques traces. J'en reparlerai un peu plus tard.
S'il est vrai que j'ai laissé peu de textes sur ce blog au cours des dernières semaines, la colonne de gauche s'est, elle, trouvée régulièrement modifiée. Ce qui montre bien que je vis. Ou au moins que je lis (peu, certes, en ce moment), vois et écoute des choses. C'est une vie extérieure, comme je les aime, parce qu'elle laisse quelques traces. J'en reparlerai un peu plus tard.
01 mars 2004
Un post pour Pralinette
L'important, c'est de rêver, dis-tu. Mais c'est aussi ça :
Dans la nuit il y a naturellement les sept merveilles du monde et la grandeur et le tragique et le charme.
Les forêts s'y heurtent confusément avec des créatures de légende cachées dans les fourrés.
Il y a toi.
Dans la nuit il y a le pas du promeneur et celui de l'assassin et celui du sergent de ville et la lumière du réverbère et celle de la lanterne du chiffonnier.
Il y a toi.
Dans la nuit passent les trains et les bateaux et le mirage des pays où il fait jour. Les derniers souffles du crépuscule et les premiers frissons de l'aube.
Il y a toi.
Un air de piano, un éclat de voix.
Une porte claque. Une horloge.
Et pas seulement les êtres et les choses et les bruits matériels.
Mais encore moi qui me poursuit ou sans cesse me dépasse.
Il y a toi l'immolée, toi que j'attends.
Parfois d'étranges floraisons phosphorescentes apparaissent et se fanent et renaissent comme des feux d'artifice charnus.
Des pays inconnus que je parcours en compagnie de créatures.
Il y a toi sans doute, ô belle et discrète espionne.
Et l'âme palpable de l'étendue.
Et les parfums du ciel et des étoiles et le chant du coq d'il y a deux mille ans et le cri du paon dans le parc en flamme et des baisers.
Des mains qui se serrent sinistrement dans une lumière blafarde et des essieux qui grincent sur des routes médusantes.
Il y a toi sans doute que je ne connais pas, que je connais au contraire.
Mais qui présente dans mes rêves s'obstine à s'y laisser deviner sans y paraître.
Toi qui restes insaisissable dans la réalité et dans le rêve.
Toi qui m'appartiens de par ma volonté de te posséder en illusion mais qui n'approches ton visage du mien que mes yeux clos aussi bien au rêve qu'à la réalité.
Toi qu'en dépit d'une rhétorique facile où le flot meurt sur les plages, où la corneille vole dans des usines en ruines, où le bois pourrit en craquant sous un soleil de plomb,
Toi qui es à la base de mes rêves et qui secoue mon esprit plein de métamorphoses et qui me laisses ton gant quand je baise ta main.
Dans la nuit, il y a les étoiles et le mouvement ténébreux de la mer, des fleuves, des forêts, des villes, des herbes, des poumons de millions et millions d'êtres.
Dans la nuit il y a les merveilles du monde.
Dans la nuit, il n'y a pas d'anges gardiens mais il y a le sommeil.
Dans la nuit il y a toi.
Dans le jour aussi.
Robert Desnos, "Les Espaces du sommeil" (dans Corps et biens, 1930).
Ce poème a été magnifiquement mis en musique par Witold Lutoslawski en 1975.
L'important, c'est de rêver, dis-tu. Mais c'est aussi ça :
Dans la nuit il y a naturellement les sept merveilles du monde et la grandeur et le tragique et le charme.
Les forêts s'y heurtent confusément avec des créatures de légende cachées dans les fourrés.
Il y a toi.
Dans la nuit il y a le pas du promeneur et celui de l'assassin et celui du sergent de ville et la lumière du réverbère et celle de la lanterne du chiffonnier.
Il y a toi.
Dans la nuit passent les trains et les bateaux et le mirage des pays où il fait jour. Les derniers souffles du crépuscule et les premiers frissons de l'aube.
Il y a toi.
Un air de piano, un éclat de voix.
Une porte claque. Une horloge.
Et pas seulement les êtres et les choses et les bruits matériels.
Mais encore moi qui me poursuit ou sans cesse me dépasse.
Il y a toi l'immolée, toi que j'attends.
Parfois d'étranges floraisons phosphorescentes apparaissent et se fanent et renaissent comme des feux d'artifice charnus.
Des pays inconnus que je parcours en compagnie de créatures.
Il y a toi sans doute, ô belle et discrète espionne.
Et l'âme palpable de l'étendue.
Et les parfums du ciel et des étoiles et le chant du coq d'il y a deux mille ans et le cri du paon dans le parc en flamme et des baisers.
Des mains qui se serrent sinistrement dans une lumière blafarde et des essieux qui grincent sur des routes médusantes.
Il y a toi sans doute que je ne connais pas, que je connais au contraire.
Mais qui présente dans mes rêves s'obstine à s'y laisser deviner sans y paraître.
Toi qui restes insaisissable dans la réalité et dans le rêve.
Toi qui m'appartiens de par ma volonté de te posséder en illusion mais qui n'approches ton visage du mien que mes yeux clos aussi bien au rêve qu'à la réalité.
Toi qu'en dépit d'une rhétorique facile où le flot meurt sur les plages, où la corneille vole dans des usines en ruines, où le bois pourrit en craquant sous un soleil de plomb,
Toi qui es à la base de mes rêves et qui secoue mon esprit plein de métamorphoses et qui me laisses ton gant quand je baise ta main.
Dans la nuit, il y a les étoiles et le mouvement ténébreux de la mer, des fleuves, des forêts, des villes, des herbes, des poumons de millions et millions d'êtres.
Dans la nuit il y a les merveilles du monde.
Dans la nuit, il n'y a pas d'anges gardiens mais il y a le sommeil.
Dans la nuit il y a toi.
Dans le jour aussi.
Robert Desnos, "Les Espaces du sommeil" (dans Corps et biens, 1930).
Ce poème a été magnifiquement mis en musique par Witold Lutoslawski en 1975.
... et un pour Martial (reviens-nous vite !)
Une petite pensée en écoutant Couleur Lousiane de mon guitariste-surfeur préféré, Jean-Marie Ecay.
Une petite pensée en écoutant Couleur Lousiane de mon guitariste-surfeur préféré, Jean-Marie Ecay.
28 février 2004
14 février 2004
11 février 2004
Le gué
si tu quittes la durée
trouveras-tu le temps ?
si tu contournes l'étang
connaîtras-tu la mer ?
si tu gagnes la forêt
le ciel est-il si près ?
si tu cherches la montagne
verras-tu le désert ?
si tu ronges la durée
le temps ne s'épuise pas
si tu vidanges l'étang
la mer s'étend au-delà
(Jean-Claude Pirotte)
si tu quittes la durée
trouveras-tu le temps ?
si tu contournes l'étang
connaîtras-tu la mer ?
si tu gagnes la forêt
le ciel est-il si près ?
si tu cherches la montagne
verras-tu le désert ?
si tu ronges la durée
le temps ne s'épuise pas
si tu vidanges l'étang
la mer s'étend au-delà
(Jean-Claude Pirotte)
05 février 2004
02 février 2004
Petites boîtes
La chère Pralinette évoque sa "boîte à trésors", dans laquelle elle se replonge, pour rêver jusqu'à sans doute s'en faire venir quelques larmes aux yeux.
Mes "chez moi" ont toujours été plein de ces boîtes, enveloppes et cahiers où s'entassent ces petites choses qui rendent ma vie extérieure riche de souvenirs et d'émotions. J'y retrouve parfois ce que ma mémoire insatiable a exceptionnellement oublié ; j'y redécouvre surtout ces moments fugitifs et les personnes qui les ont accompagnés d'un sourire, d'un baiser, d'une parole ou d'un silence. Plusieurs de mes amis, beaucoup de mes amies n'ont plus d'existence pour moi que dans ces vestiges.
Mais la vie continue : je ne peux quand même pas passer mon temps à vénérer des reliques.
La chère Pralinette évoque sa "boîte à trésors", dans laquelle elle se replonge, pour rêver jusqu'à sans doute s'en faire venir quelques larmes aux yeux.
Mes "chez moi" ont toujours été plein de ces boîtes, enveloppes et cahiers où s'entassent ces petites choses qui rendent ma vie extérieure riche de souvenirs et d'émotions. J'y retrouve parfois ce que ma mémoire insatiable a exceptionnellement oublié ; j'y redécouvre surtout ces moments fugitifs et les personnes qui les ont accompagnés d'un sourire, d'un baiser, d'une parole ou d'un silence. Plusieurs de mes amis, beaucoup de mes amies n'ont plus d'existence pour moi que dans ces vestiges.
Mais la vie continue : je ne peux quand même pas passer mon temps à vénérer des reliques.
27 janvier 2004
Vertu révélatrice de la couleur blanche
De retour encore à Perdigny, laissée la veille sous les flocons, j'en retrouve les rues blanchies. Quittant un instant le bout de mes semelles, au risque d'une glissade possiblement périlleuse, je découvre à ma droite une belle maison, blanche sous son toit blanc, jamais aperçue depuis tant de mois.
En remontant les rues, les hauteurs de la ville m'apparaissent avec un air de village de montagne. Quelque chose de suisse. Ou de savoyard, pourquoi pas ?
Bien sûr, et même si la neige parvient à tenir, l'impression idyllique ne durera pas.
De retour encore à Perdigny, laissée la veille sous les flocons, j'en retrouve les rues blanchies. Quittant un instant le bout de mes semelles, au risque d'une glissade possiblement périlleuse, je découvre à ma droite une belle maison, blanche sous son toit blanc, jamais aperçue depuis tant de mois.
En remontant les rues, les hauteurs de la ville m'apparaissent avec un air de village de montagne. Quelque chose de suisse. Ou de savoyard, pourquoi pas ?
Bien sûr, et même si la neige parvient à tenir, l'impression idyllique ne durera pas.
11 janvier 2004
Juste pour dire...
...et pour rassurer Pralinette...
Ce n'est pas parce que je fais dans le post court et rare que je suis en voie d'extinction.
Les gens, il conviendrait de ne les connaître que disponibles
A certaines heures pâles de la nuit
Près d'une machine à sous, avec des problèmes d'hommes simplement
Des problèmes de mélancolie
Alors, on boit un verre, en regardant loin derrière la glace du comptoir
Et l'on se dit qu'il est bien tard...
(Léo Ferré)
...et pour rassurer Pralinette...
Ce n'est pas parce que je fais dans le post court et rare que je suis en voie d'extinction.
Les gens, il conviendrait de ne les connaître que disponibles
A certaines heures pâles de la nuit
Près d'une machine à sous, avec des problèmes d'hommes simplement
Des problèmes de mélancolie
Alors, on boit un verre, en regardant loin derrière la glace du comptoir
Et l'on se dit qu'il est bien tard...
(Léo Ferré)
08 janvier 2004
06 janvier 2004
05 janvier 2004
Il y a un an...
le 4 janvier 2003,
ouvrait le Bal.
Si tu reviens jamais danser
Chez Temporel, un jour ou l'autre,
Pense à ceux qui tous ont laissé
Leurs noms gravés auprès des nôtres.
Souviens-toi : quand tu l'as choisie
Pour tourner la valse en mineur,
La bonne chance enfin saisie,
Deux initiales dans un cœur.
Pense à ta jeunesse gâchée,
Sans t'en douter, au fil des jours,
Pense à l'image tant cherchée
Qui garderait son vrai contour.
Des robes aux couleurs de valse
Il n'est demeuré qu'un reflet
Sur le tain écaillé des glaces,
Des chansons - à peine un couplet
Mais c'est assez pour que renaisse
Ce qu'alors nous avons aimé
Et pour que tu te reconnaisses
Dans ce petit bal mal famé
Avec d'autres qui sont partis
Vers le meilleur ou vers le pire,
Avec celle qui t'a souri
Et dit les mots qu'il fallait dire.
Oui, si tu retournes danser
Chez Temporel un jour ou l'autre,
Pense aux bonheurs qui sont passés
Là, simplement, comme les nôtres.
le 4 janvier 2003,
ouvrait le Bal.
Si tu reviens jamais danser
Chez Temporel, un jour ou l'autre,
Pense à ceux qui tous ont laissé
Leurs noms gravés auprès des nôtres.
Souviens-toi : quand tu l'as choisie
Pour tourner la valse en mineur,
La bonne chance enfin saisie,
Deux initiales dans un cœur.
Pense à ta jeunesse gâchée,
Sans t'en douter, au fil des jours,
Pense à l'image tant cherchée
Qui garderait son vrai contour.
Des robes aux couleurs de valse
Il n'est demeuré qu'un reflet
Sur le tain écaillé des glaces,
Des chansons - à peine un couplet
Mais c'est assez pour que renaisse
Ce qu'alors nous avons aimé
Et pour que tu te reconnaisses
Dans ce petit bal mal famé
Avec d'autres qui sont partis
Vers le meilleur ou vers le pire,
Avec celle qui t'a souri
Et dit les mots qu'il fallait dire.
Oui, si tu retournes danser
Chez Temporel un jour ou l'autre,
Pense aux bonheurs qui sont passés
Là, simplement, comme les nôtres.