27 janvier 2004

Vertu révélatrice de la couleur blanche
De retour encore à Perdigny, laissée la veille sous les flocons, j'en retrouve les rues blanchies. Quittant un instant le bout de mes semelles, au risque d'une glissade possiblement périlleuse, je découvre à ma droite une belle maison, blanche sous son toit blanc, jamais aperçue depuis tant de mois.
En remontant les rues, les hauteurs de la ville m'apparaissent avec un air de village de montagne. Quelque chose de suisse. Ou de savoyard, pourquoi pas ?
Bien sûr, et même si la neige parvient à tenir, l'impression idyllique ne durera pas.

25 janvier 2004

Message pour la Tour Eiffel (2)
Alors, on rougit ?

12 janvier 2004

Message pour la Tour Eiffel
Alors, on scintille plus ?

11 janvier 2004

Ondée
Ce soir, j'ai apprécié d'entendre gronder l'orage.
Juste pour dire...
...et pour rassurer Pralinette...
Ce n'est pas parce que je fais dans le post court et rare que je suis en voie d'extinction.

Les gens, il conviendrait de ne les connaître que disponibles
A certaines heures pâles de la nuit
Près d'une machine à sous, avec des problèmes d'hommes simplement
Des problèmes de mélancolie
Alors, on boit un verre, en regardant loin derrière la glace du comptoir
Et l'on se dit qu'il est bien tard...


(Léo Ferré)

10 janvier 2004

Constatation
Ce blog tourne à l'aphorisme...

08 janvier 2004

Phase
Avez-vous vu la pleine lune ?

06 janvier 2004

Relativité
Il suffit parfois de se porter quarante-huit heures en arrière ou treize heures en avant pour rendre le présent moins pesant.

05 janvier 2004

10
Je me souviens que les Exercices de style ont pour cadre l'autobus S (aujourd'hui 84) et la Gare-Saint-Lazare.
Il y a un an...
le 4 janvier 2003,
ouvrait le Bal.

Si tu reviens jamais danser
Chez Temporel, un jour ou l'autre,
Pense à ceux qui tous ont laissé
Leurs noms gravés auprès des nôtres.

Souviens-toi : quand tu l'as choisie
Pour tourner la valse en mineur,
La bonne chance enfin saisie,
Deux initiales dans un cœur.

Pense à ta jeunesse gâchée,
Sans t'en douter, au fil des jours,
Pense à l'image tant cherchée
Qui garderait son vrai contour.

Des robes aux couleurs de valse
Il n'est demeuré qu'un reflet
Sur le tain écaillé des glaces,
Des chansons - à peine un couplet

Mais c'est assez pour que renaisse
Ce qu'alors nous avons aimé
Et pour que tu te reconnaisses
Dans ce petit bal mal famé

Avec d'autres qui sont partis
Vers le meilleur ou vers le pire,
Avec celle qui t'a souri
Et dit les mots qu'il fallait dire.

Oui, si tu retournes danser
Chez Temporel un jour ou l'autre,
Pense aux bonheurs qui sont passés
Là, simplement, comme les nôtres.