27 décembre 2003

Oisif migrateur
De telles vacances, il y a quelques mois encore, m'auraient un peu chagriné. Alors que l'oisiveté - mère de tous les vices, peut-être, mais surtout marraine de la plupart de mes années - réclame de longues plages de temps libre, de temps vierge, de temps (et tant) d'imprévoyance, je suis, depuis une semaine, ici et là et encore là puis ici de nouveau. La bougeotte. Quasiment maladive. Malgré tout, je continue à sourire, à jouir de ce qu'on me propose.
Je revois les vieux copains et tombe à pic pour leur remonter le moral (faut-il que je l'ai bien haut...). Du jour au lendemain, j'ai le loisir de me montrer serviable et empressé comme jamais, puis de nouveau fidèle à moi-même, parasite que l'on s'efforce de trouver agréable. Déjeuner sérieux, pique-nique aux éclats de rire sur le coin d'une table, gueuleton de fête puis apéro sans cacahuètes. Routes de campagne et grandes artères. Jour et nuit. Hiver et printemps. Tout y passe et se passe bien. Encore tant à faire. Deux jours à Paris et je repars lundi : la mer, la chaleur au cœur d'une terre fraîche. Et je reviendrai, j'en suis sûr.

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