12 janvier 2003

Chantier (ouvert au public)
Le samedi, c'est le jour où je dors. Donc pas de blog le samedi. Ce n'est pas une loi absolue, mais au moins hier je l'ai respectée.
Le dimanche, quand il fait beau, c'est le jour où je me promène. Donc pas de blog pour le moment. Mais ce soir sans doute...
Et puis, je pense bien que ce "Bal chez Temporel", il vous paraît un peu tristounet, quand je voudrais y faire revivre le temps des guinguettes et des jeunes belles aux yeux verts qui y venaient danser, souriant dans les vapeurs d'alcool et l'air frais que faisait au matin filtrer l'aube par la porte entrouverte. C'était hier, ce sera demain.
C'est un bal sans musique, sans danseurs, sans rien. Pour l'instant. Quelques-uns, quelques-unes sont assises là, sur les bancs qui entourent la salle. (Mais le plancher n'est pas posé ou, vermoulu, il est encore éventré.) Leurs yeux sont vides, il n'y a pas d'images, ni de leur passé réinventé joyeux ni des lendemains.
J'y travaille, j'accroche mes lampions. Il n'est pas dit que l'hiver passera sans un air d'accordéon, une valse ou un bon rock'n roll.



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