23 janvier 2003

En panne
Le temps y serait-il pour quelque chose ? Avant-hier encore, j'étais d'une humeur parfaite, tout me semblait simple et je croyais voir tout le monde (me) sourire.
Depuis, les journées se traînent d'une façon misérable.
Je n'arrive plus à rien dire (on s'en était aperçu, n'est-ce pas ?).
Je ne vois rien, mes yeux sont comme fermés. Mais je ne dors plus. Enfin, plus vraiment : deux heures, trois heures. J'essaie de faire quelques mouvements, je m'affale, abruti, sans rêves ni pensées. Incapable d'autre chose que d'espérer que tout se passe bien.
J'ai l'impression qu'autour de moi on commence à compatir un peu. Je commence à parler : j'assomme ; j'essaie de réfléchir : je tourne en rond (mentalement : physiquement je ne peux déjà plus).
Et ces journées à Perdigny qui n'en finissent pas.
Puis, en rentrant, ici, une lettre qui confirme ce qui n'était même pas un pressentiment.
Le sens de tout m'échappe. Et malgré cela, je ne me sens même pas triste ou déprimé. Simplement vide.

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